INTER-SUBJETS | 2015

La présence de chaque personnage fait apparaître un objet virtuel qui s’adapte sa forme à nouvel interacteur. Plusieurs spectateurs peuvent participer simultanément à la création de l’objet virtuel. En participant, l’ensemble, les spectateurs peuvent apercevoir la perspective relationnelle et interactive par les mouvements de soi-même et des autres. En regardant un objet bien déterminé à sa position, chaque spectateur perçoit un objet transformé et apparaît par autres spectateurs. À travers de la fonction de l’interactivité de la réalisation, le spectateur sent une relation identique selon son déplacement corporel et celui de l’autrui. L’objet perçu émet toujours en double aspect. L’objet apparaît par la présence d’un spectateur se transforme sa forme en adaptant à la position du spectateur qui observe toujours une forme identique. Chaque objet fonctionne au même ordre. Donc, quand on présente au moins deux personnes, chaque spectateur aperçoit un ensemble de deux objets. J’y trouve à la fois une vision de subjectivité et celle d’objectivité. Les gens se comprennent en observant un objet change sa forme au gré de leurs propres déplacements et celui de l’autrui. C’est un ensemble des relations de réciprocité tissées entre expériences et consciences individuelles. Je dit que c’est le moment réalisé “l’interactivité relationnelle intersubjective”. J’ai tenté de mixer deux aspects à la fois subjectif et objectif, en espérant que les gens se comprennent que le monde se constitue par l’ensemble des individus différents. Pour obtenir une harmonie dans la scène, il faut considérer son rapport avec autrui. Cela entreprend une volonté de partager les goûts, laquelle est une source de discussion, de sociabilité et de création d’un espace public.